Quintette Belem

Quintette Belem quintette flûte, harpe et trio à cordes
Lucie Berthomier harpe
Céline Lamanda flûte
Marie-Violaine Cadoret violon
Cécile Grenier alto
Cécile Grizard-Cueto violoncelle

La musique est un lieu de rencontres souvent fortes, inédites, parfois insolites... Ainsi les artistes du Quintette Belem se sont-elles retrouvées depuis quelques années sur leur territoire d’ancrage entre Nantes et Saint-Nazaire pour partager des projets divers allant du duo à l’orchestre. Au gré de leurs échanges, la harpe de Lucie Berthomier a tissé des fils et l’idée d’un maillage humain et musical s’est imposée tout naturellement. Le désir commun de ses membres ? Proposer des programmes artistiques sensibles et créer des liens ténus et uniques auprès de publics issus de tous horizons. Créé en 2023, le Quintette Belem associe la harpe et la flûte traversière à un trio à cordes. Cette formation originale avait en réalité été impulsée au XXe siècle par des musiciens tels que le harpiste Pierre Jamet, qui se sont alors placés à l'avant-garde de la musique de chambre française : à cette époque en effet, les musiciens du “quintette de Paris” participent à la création d'un répertoire nouveau en commandant des créations auprès de compositeurs emblématiques (Françaix, Cras, Villa-Lobos, Roussel, Pierné...) ; proche de l’esthétique impressionniste, la musique composée pour ce quintette inédit développe de fait un langage d’une modernité certaine. Mû par une volonté de faire (re)découvrir ce répertoire singulier, le Quintette Belem a imaginé ce programme baptisé “Un pont sur l’Atlantique” avec d’un côté de l’Atlantique le Brésilien Heitor Villa-Lobos, dont la musique puise tout à la fois aux sources du folklore national brésilien et à la tradition européenne, de l’autre Jean Cras, compositeur breton et officier de marine dont les œuvres empruntent aussi bien aux sonorités du répertoire traditionnel de Bretagne qu’à celles des musiques qu’il entendit au cours de ses nombreux voyages. Le point commun entre ces deux compositeurs ? Une nécessité compositionnelle de revenir à leurs sources culturelles respectives tout en s’inscrivant dans le paysage musical contemporain...